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Bienvenue

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Sandrine Stoïanov Autrice, réalisatrice, dessinatrice et peintre française née le 13 avril 1973. Après cinq ans aux Beaux-Arts de Reims et d’Épinal, je suis entrée à l’école d’animation des Gobelins pour une formation accélérée de neuf mois. J'ai complété mon apprentissage de l'animation en autodidacte jusqu'à ma rencontre avec Jean-Charles Finck, réalisateur avec qui je forme un couple et un binôme créatif. Nous avons co-écrit et co-réalisé 2 court-métrages. Le premier, Irinka et Sandrinka, un “documenteur animé” de 16 mn qui a obtenu une vingtaine de prix, maintes sélections internationales en festival, et a été acheté par Arte, m'a occupée de 2000 à 2006 car j'ai effectué moi-même la majorité du travail d'animation, la couleur, les décors, le compositing, quand habituellement on réunit des équipes pour faire tout cela plus vite, mais c'était un choix de ne pas déléguer. J'aime fabriquer chaque image de mes mains, sur le long temps. Ce film parle de mes origines moldaves, de mon enfance, de mes liens familiaux, il prolonge un sujet que j'avais déjà abordé dans mes travaux de Beaux-Arts. J'ai animé au pinceau, à l’encre de Chine sur papier, méthode dite "traditionnelle", dans un style qui m'est propre, mais aussi combiné cela avec de l'animation en "papier découpé" ou "cut-out" numérique et des images en "prise de vues réelles" (images d'archives). La production du deuxième film, Le Monde en Soi, a duré de 2014 à 2020, pour les mêmes raisons : j'ai fait moi-même le gros du travail de peinture à l'eau traditionnelle animée, des décors et du compositing. Jean-Charles, comme pour le précédent film, a pris en charge le storyboardanimatique, le lay-out, le montage et la post-production. Le film a lui aussi eu de nombreuses sélections internationales et glané une quinzaine de prix, il a été nominé pour le César 2022 du meilleur court-métrage d’animation. C’est encore un film très personnel, dans un style graphique différent. Il évoque, par le truchement d’un récit fictionnel, un épisode de ma vie, mais il parle aussi de peinture, d’art, de la place de la femme dans la société, et de la femme artiste dans le monde de l’art. J'ai passé des heures et des années sous la caméra d'un banc-titre à animer et peindre aux encres de couleur la plupart des plans de ce court-métrage de 18 minutes, à peindre les décors à l'eau et à assembler (compositer) numériquement les éléments de chaque plan. Pour les besoins du film, j'ai abordé la peinture à l’huile, que je n'avais jamais pratiquée aux BeauxArts, et suivi des cours de la mairie de Paris auprès d'un peintre professionnel afin de maîtriser cette technique difficile. Le but étant de peindre à l'huile les tableaux que le personnage d’Élisa, mon alter-ego dans le film, réalise dans son parcours artistique, qu’il fallait effectuer dans un graphisme peint différent du reste du film, et rendre crédibles en tant que l’œuvre d'une femme peintre, ce que je n'étais pas encore. Après avoir achevé Le Monde en Soi, inspirée en quelque sorte par mon double fictionnel, j'ai continué de peindre des tableaux. Je me suis prise d'une passion pour la peinture à l'huile, peignant désormais sur toile les images que m' inspirent mon quotidien, ou tout autre sujet, exposant et vendant le fruit de ce travail au gré des opportunités.

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